Les vignobles autour de Blenheim dans le Malborough, 5-6 mars 2009



Au début des années 1970, Montana Wines (appelé Brancott au Canada et USA) planta les premières vignes de la vallée Wairau. Il s’agissait d’émigrants yougoslaves qui ont apporté avec eux leur savoir viticole et, après avoir expérimenté la culture de la vigne dans d’autres régions, ils ont choisi le Malborough pour son climat propice à cette culture.

Aujourd’hui, près de 60 vignobles prospèrent dans ce qui est devenu la plus vaste des régions viticoles néo-zélandaises et la plus réputée en particulier pour ses sauvignons blancs. Les pinots noirs, pinots gris, cabernets, merlots, rieslings, chardonnays et mousseux sont aussi produits dans la région.

Nous avons eu bien sûr le plaisir de participer à une dégustation chez Montana qui nous a présenté ses meilleurs crus, dont son fameux sauvignon blanc reconnu mondialement, qui a conquis nos papilles ! Montana-Brancott exporte 60% de sa production. Pour vous permettre de goûter aussi un peu de la Nouvelle-Zélande, achetez-vous une bonne bouteille de sauvignon blanc et dites-nous ce que vous en pensez !

Il fut ensuite très agréable de se balader avec Péguy de par les petites routes bordées de vignes chargées de grappes de ces précieux fruits. Les vendanges commenceront dans quelques jours… dommage que nous devions quitter… nous prenons le traversier pour Wellington et l’Île du Nord le 7 mars.

Nous sommes sur le chemin du retour vers le Sol Maria.

Kaikoura, 3-4 mars 2009


Nous voici de retour sur la côte est de la Nouvelle-Zélande après avoir traversé les Alpes du sud grâce à la Lewis Pass, la moins haute (902 m) des 3 passes qui permettent de traverser l’Île du Sud dans l’axe est-ouest.

Kaikoura est une charmante petite ville dont les principales vedettes sont les cachalots, les orques et les dauphins ! En effet, ses eaux regorgent de ces grands mammifères marins à cause de la profondeur de ses côtes et de la rencontre des courants chaud et froid qui fait remonter à la surface une abondante nourriture (le fond de mer descend progressivement jusqu’à 90 m puis plonge à plus de 800 m). Toutefois, puisque nous avons déjà eu l’occasion à plusieurs reprises d’observer des baleines, nous avons choisi de nous délier les jambes et de faire le tour de la péninsule à pied, une belle balade de 4 heures au bord de la mer sous un ciel bleu magnifique.

La côte de la péninsule est escarpée, nous marchons donc en haut des falaises ce qui nous permet de jouir d’exceptionnels points de vue et surtout d’admirer les formations rocheuses qui apparaissent à marée basse. Il faut dire que, d’un point de vue géologique, cela «brasse» fort ici : les plaques tectoniques qui se heurtent font ressortir des tranches de rochers qui s’empilent verticalement et dessinent toutes sortes de formes géométriques.

Les kiwis sont égaux à eux-mêmes, encore une fois, un superbe sentier, tantôt sur du gazon, tantôt sur de la poussière de pierre et même du pavé uni pour terminer ! On ne vous l’avait pas encore dit mais la Nouvelle-Zélande est un paradis pour la randonnée pédestre. Chaque ville, chaque région regorge de sentiers bien documentés : 30 minutes, une heure, 3 hres, 5 hres, 2 jours, 4 jours, 7 jours, il y en a pour tous les goûts ! Nous n’avons jamais été déçus !

Fox Glacier et Franz Josef Glacier, 27 fév-3 mars 2008



Nous voici de retour sur la côte ouest, le long de la mer de Tasman. À l’ouest, c’est l’Australie et à l’est, ce sont encore les magnifiques Alpes du sud, les seules montagnes entre l’Australie et l’Amérique du sud. Les vents dominants de l’ouest viennent frapper ce mur de montagnes et engendrent les 4 mètres de pluie qui tombent annuellement ici. Pas surprenant que les sommets des montagnes qui dépassent le 3000 m d’altitude soient blancs et que des glaciers les recouvrent encore. Les deux glaciers les plus populaires, le Fox et le Franz Josef ne sont qu’à une vingtaine de km de distance l’un de l’autre et on peut les approcher de très près après moins de 30 min de marche.
Nous sommes allés bien sûr faire la photo classique des monts Tasman (3 498 m) et Cook (3 764 m) se reflétant dans le lac Matheson ! Ça en valait la peine n’est-ce pas ?

PS Marie-Claude, en revoyant les bancs de bois faisant face au lac, je me suis rappelée le «fun» qu’on avait eu avec un groupe de touristes qui attendait comme nous le coucher du soleil sur les montagnes pour l’ultime photo. T’en souviens-tu ?

Mt Aspiring National Park, 26 fév. 2008



Le lendemain, question de garder la forme, on se déplace dans le Mt Aspiring National Park pour une rando de 5 heures qui nous mène au glacier du Mt Rob Roy. Cette fois-ci la marche se fait sous un couvert forestier magnifique garni de fougères et de mousses de toutes sortes le long d’un torrent. Une belle montée progressive avec comme cadeau au final une vue imprenable sur le glacier. Des volées de kéas, ces perroquets de montagne verts très sociaux et gourmands, nous accueillent et nous réclament du lunch avec leurs cris stridents. Il est évidemment bien défendu de les nourrir mais ils ne semblent pas au courant de ce règlement et persistent dans leur quête. Quelles belles occasions de photos et de vidéos ! En prime, pendant l’heure que nous avons été au pied du glacier à jouer avec les kéas, nous avons été témoins de deux avalanches ! D’abord un grand bruit sourd puis des immenses blocs de glace bleue qui se détachent et dévalent la paroi rocheuse ! Pas surprenant que le ruisseau que nous avons suivi coule à torrent !
Merci Wanaka, on poursuit notre route vers le nord en longeant le lac et son jumeau, le lac Hawea, tout aussi bleu et tout aussi beau.

Wanaka 21-25 fév. 2008




Après trois jours de temps nuageux et maussade qui nous ont permis de prendre du temps pour mettre en ligne notre blog, le soleil est revenu sur Wanaka, un des lieux de villégiature les plus populaires du pays. Wanaka, c’est aussi un beau grand lac de 40 km de long et les sommets enneigés du Mt Aspiring National Park qui le dominent. Nous y avons fait deux randonnées magnifiques, celle de Roy’s Peak et celle de Rob Roys Glacier Valley.
La rando de Roy’s Peak, qui part du bord du lac, s’effectue en terrain découvert à-travers les pâturages de moutons pour atteindre finalement le sommet à 1578 m avec une vue 360 degrés à couper le souffle ! Nous avons grimpé le sentier abrupt lentement pendant 4 hres… pas besoin de se presser le sommet était encore dans les nuages ! Parfaite synchro, nous sommes arrivés au sommet alors que les nuages venaient tout juste de le quitter ! Paysages splendides, couleurs chatoyantes, lac d’un bleu intense, nous l’avons classée dans nos Top Ten ! La descente de 3 hres est moins éprouvante pour le cardio mais les muscles des jambes et les genoux sont finalement bien contents d’être arrivés !