Rando au au fameux Abel Tasman Park, 8 janv. 2009


Farewell Spit, 10 janv. 2009

Farewell Spit, une longue longue pointe de sable qui s’avance dans la mer à l’extrémité nord de l’Île du Sud. Comme au Cap Reinga au nord de l’Île du nord, on retrouve des dunes de sable et d’immenses plages qui nous permettent de marcher, marcher, marcher…


Farewell Spit, c’est bien beau marcher mais grimper nous offre aussi de beaux points de vue !

Les Malborough Sounds, 6 janv. 2009

Les Malborough Sounds, c’est un enchevêtrement de baies, de criques et de bras de mer restés sauvages; plusieurs ne sont accessibles que par bateau et c’est ce qui fait leur charme. La petite route hyper sinueuse qui mène à Havelock nous offre des points de vue époustouflants !

Traversée Wellington – Picton, 5 janv. 2009

Une autre traversée à moteur !!! C’est le détroit de Cook (20 km) qui sépare l’Île du Nord et l’Île du Sud. Trois heures de traversée sans histoire malgré un vent assez fort. Il paraît que ce passage peut, à l’occasion, être assez mouvementé. Ce fut calme pour nous. Nous touchons terre à Picton, à la pointe nord de l’Île du Sud, alors que le soleil se couche. Une autre belle étape de voyage qui débute pour nous. L’Île du sud est réputée être très belle et attire plus de touristes que l’Île du Nord… on a bien hâte de la découvrir…

Wellington, 3-4-5 janv. 2009

Wellington, 164 000 habitants, au sud le l’Île du Nord, la capitale de la Nouvelle-Zélande nous a charmés ! Sa situation au bord d’une grande baie bien protégée, son magnifique jardin botanique qui date de 1868 (qu’on accède en haut d’une colline par un funiculaire et qui dévale jusqu’à la mer), son très intéressant musée national (Te Papa Museum) et de grands espaces publics en front de mer sont tous des éléments ont contribué à rendre notre trop court séjour à Wellington fort agréable. En effet, notre réservation sur le traversier pour l’Île du sud est le 5 janvier… on retourne en bateau ! Youpi !

New-Plymouth, au pied du Taranaki, 1er janv. 2009

Malgré la grisaille, on avait pu apercevoir au cours de notre ascension du Tongariro, le fameux mont Taranaki (Egmont), 2518 m., un cône presque parfait et sa cime enneigée. Il nous reste quelques jours avant de traverser au sud, on décide donc de faire route vers l’ouest de l’île et la mer de Tasmanie. Pour s’y rendre, on emprunte la route surnommée «Forgotten World Highway». Effectivement, peu de villages sont croisés, on y rencontre quand même quelques troupeaux de vaches et de moutons mais ce sont surtout les collines plus vertes les unes que les autres que nous n’oublierons pas !
New-Plymouth est une agréable petite ville au bord de la mer de Tasmanie. On y déniche une place tranquille pour dormir près du centre-ville au bord de la mer. On profite d’une connexion internet wi-fi gratuite qui nous fait patienter en attendant la belle température qui nous permettrait de gravir le Taranaki. Pas de veine, les nuages s’entêtent à recouvrir le Taranaki. Il nous faut partir, Wellington nous attend. Meilleure chance la prochaine fois !
Bonne Année 2009 !

Tongariro National Park, 27 déc. 2008

La Tongariro Crossing est réputée être la plus belle randonnée d’une journée de la Nouvelle-Zélande. Malheureusement pour nous, la météo n’est pas de notre bord. On atteint le sommet quand même mais c’est du vent et une pluie horizontale qui se transforme en flocons humides qui nous y attend au lieu d’une vision de lacs émeraudes ! Dommage, on se reprendra au retour ou l’an prochain… Nous avons quand même eu une belle journée et une idée du spectacle qu’on aurait pu avoir… en plus des lacs émeraude, 3 volcans en activité, le Ruapehu (2 797 m), le Ngaruhoe ( 2291 m) et le Tongariro (1 968 m). Hasta luego ! On retrouve avec plaisir Péguy et on active le chauffage pour se sécher !

Rotorua, 24 déc. 2008


Vous ne sentez pas les œufs pourris ? Vous êtes à Rotorua, ville fameuse pour ses nombreuses sources thermales et ses curiosités géothermiques. Partout dans la ville, la vapeur de souffre s’échappe de fissures dans le sol. Devant l’ancienne Bath House de style Tudor, s’étendent de magnifiques jardins et une roseraie qui a charmé le photographe Réal.

Noel en Nouvelle-Zélande

C’est bientôt Noel ! Heureusement que les décorations de Noel des commerces nous le rappellent ! Ce sera notre 5e Noel sans neige… la neige manque vraiment au décor et l’esprit des Fêtes n’est définitivement pas aussi présent !

Joyeux Noel Sol Maria !


Nous profitons de notre arrêt à Auckland pour acheter le cadeau de Noel du Sol Maria ! Équipés ainsi, nous perdrons moins de gros poissons… du moins on l’espère !!!


Auckland, 19 au 23 déc. 2008


Près d’un kiwi (surnom que se donnent les néo-zélandais) sur trois habite Auckland (plus d’un million d’habitants). Auckland est située sur un isthme formé par les rejets d’une soixantaine de volcans au cours des 50 000 dernières années. Au bord du golfe d’Hauraki, entre deux grandes baies, Auckland a beaucoup à offrir : une ville moderne dominée par sa Sky Tower, des avenues commerciales animées, des quartiers historiques, de grandes marinas, des plages et des îles dont la nature a été préservée.
Nous passons quelques jours à Auckland pour faire quelques achats pour le Sol Maria mais nous avons hâte de retrouver la nature et de poursuivre notre exploration de l’Île du Nord. Les jours sont comptés, nos billets pour le traversier vers l’Île du sud sont réservés pour le 5 janvier, il faut avancer !

Waipoua Forest Park, 16 déc. 2008


Ce parc abrite des arbres impressionnants tant par leur majesté que par leur longévité, les kauris. Ils peuvent atteindre 2 000 ans. Le plus gros du parc, le Tane Mahuta, fait 14 m de circonférence; il est haut de 51 m et on estime son âge à 1 500 ans.
À l’origine, les kauris servaient à la construction des grandes pirogues maories, maintenant on en fait des meubles…

Cap Reinga et Ninety Mile Beach

À la pointe nord de l'Île du nord, là où se rencontrent la Mer de Tasmanie et l'Océan Pacifique, c'est le Cap Reinga. Cette rencontre peut être parfois violente et générer une mer tumultueuse... c'était calme quand nous y étions. Le Cap Reinga c'est aussi un grand phare, des dunes de sable et le début de la fameuse «Ninety mile Beach», une grande plage sauvage et isolée. On peut y circuler en véhicule à marée basse, 4x4 recommandé. Nous n'avons pas pu résister à la tentation d'en faire un petit bout... mais un tout petit bout !


Camping à la «Péguy»

Tous les soirs, un décor différent, un endroit tranquille, le plus souvent au bord de la mer.

Vive le camping sauvage que nous permet notre Péguy !

Colonisation européenne



Les premiers colonisateurs européens s’installent en Nouvelle-Zélande en 1814. Les maoris sont hospitaliers et leur servent de guide pour découvrir le territoire. Ils profitent du commerce avec les européens et bénéficient des innovations apportées par les pakéhas (nom donné par les maoris aux européens). L’impact de ces colons fut considérable sur la société maorie. Des maladies comme la rougeole et la variole causèrent des ravages tandis que les armes à feu échangées contre des produits locaux donnèrent une ampleur nouvelle aux conflits tribaux (l’histoire se répète…!).
En 1840, le gouvernement britannique, craignant que les Américains ou les Français revendiquent le pays, signe avec les principaux chefs maoris le traité de Waitangi. Celui-ci faisait officiellement de la Nouvelle-Zélande une colonie de l’empire britannique. En échange du droit d’acheter des terres, les maoris se virent accorder les mêmes privilèges que tout citoyen britannique. Une clause leur assurait aussi la possession plein, exclusive et paisible de leurs terres, domaines forestiers, pêcheries et autres propriétés. Des divergences entre les versions anglaise et maorie du texte entraînèrent des controverses qui sont toujours d’actualité.



Sculptures maories

Les Maoris disposaient en NZ d'amples réserves d'arbres au bois résistant et au grain régulier, ainsi que de sources variées de pierres dures permettant de fabriquer des outils.
Le nacre du paua (genre de moule) donne l'éclat aux yeux des sculptures grimaçantes.
La vannerie et le tissage étaient l'apanage des femmes.

L'intérieur d'un marae maori

La riche et complexe culture des Maoris s'est élaborée à partir de leur héritage polynésien. Les Maoris ne connaissaient pas le métal mais excellaient dans la scultpure sur bois, sur os et sur pierre, ainsi que dans la vannerie et le tissage.

Les Maoris, premiers habitants de la NZ



Le marae, la maison commune maorie, est un lieu de réunion et de culte. De magnifiques sculptures sur bois et travaux de tissage les décorent.
Les Maoris, d’origine polynésienne, s’établirent sur les côtes du Northland il y a environ 1000 ans. Ils sont arrivés dans de grandes pirogues, les plus grandes embarquaient 200 passagers en plus des plantes et des animaux. Féroces guerriers, ils utilisaient cris et grimaces pour effrayer l’adversaire.

Pohutukawa

Ce grand arbre aux fleurs rouges éclatantes symbolise l’arrivée de l’été, de Noel et des vacances estivales; il fleurit en décembre et janvier. Nous en verrons plusieurs et ils resteront pour nous inoubliables ! Il s’appelle le Pohutukawa ! C’est un nom maori, difficile à prononcer et à se rappeler ! Quantité de villes, d’arbres, de fleurs, de rues, de lacs, de rivières et de montagnes sont désignés par leur nom maori ! Tout un exercice de mémoire !


Nous partons vers le Nord, 7 déc. 2008

Nous débutons notre périple par le nord de l’Île du Nord. L’été débute ici le 24 décembre, on a donc avantage à rester au nord, le temps que la chaleur s’installe aussi au sud. Beau soleil le jour, les nuits sont fraîches, c’est encore le printemps.

Nous explorons la côte et nous découvrons avec émerveillement toutes les petites baies, criques et plages sauvages qui la bordent. Les routes sont hyper sinueuses et étroites, le capitaine Réal à bord de son nouveau navire sur roues doit être attentif et surtout… rester à gauche de la route !


Les paysages sont magnifiques; le Northland est vallonné et vert à souhait. Nous rencontrons nos premiers troupeaux de moutons mais pas les derniers !!!

À plusieurs endroits, de grandes fermes laitières ont remplacé l’élevage des moutons et ce sont aussi des centaines de vaches qu’on voit brouter dans les champs.


Le Sol Maria à Whangarei (Île du Nord), 7 déc. 2008

Le Sol Maria nous attend bien sagement à la marina de Whangarei (Île du Nord, au nord d’Auckland) pendant que nous partons à la découverte de la Nouvelle-Zélande.

Nous serons de retour à la fin mars pour faire les travaux en cale sèche en avril. Il mérite bien de se reposer un peu !

PÉGUY, NOTRE FIER CAMPERVAN

D'Opua, on se déplace un peu plus au sud à Whangarei, là où nous laisserons le Sol Maria pour découvrir le pays par terre.
Nous nous empressons donc de partir à la recherche de notre «campervan». Nous en visiterons des gros, des petits, des vieux, des récents, des bleus, des blancs, des chers et des pas chers... et finalement notre choix s'arrêtera sur un Fiat Ducato 2003, 5,5 m long, pas trop gros pour se manier facilement dans les petites routes sinueuses de la NZ.
Tout équipé avec cuisière au gaz, frigo, toilette, douche et surtout, ce qui nous a fait pencher pour ce modèle, de très grandes fenêtres tout autour pour admirer le paysage !
Nous l'appelerons «Péguy». Puisque les bateaux portent souvent des noms féminins, nous avions baptisé notre «Sol Maria» en l'honneur de nos mères, Solanges, la mère de Lucie et Maria, la mère de Réal. Ce n'est pas que nous croyions que nos pères, Paul-Émile pour Réal et Guy pour Lucie, soient jaloux mais cela nous fait chaud au coeur aussi de se les rappeler.
Complètement autonome avec ce véhicule, nous comptons bien faire du camping sauvage et éviter le plus possible les campings commerciaux où on aligne, comme dans un stationnement, les campervans.

UN PEU DE GÉOGRAPHIE...

La Nouvelle-Zélande s’étend au cœur du Pacifique sud, à 1600 km à l’est de l’Australie et à environ 10000 km de San Francisco et de Tokyo. Elle se compose de 2 îles principales, l’Île du Nord et l’Île du Sud. Elle s'étend du 33e au 53e degré de latitude sud et du 160e au 173e degré de longitude ouest. Ses îles sont comprises dans une bande de 1600 km de long et de 450 km à l'endroit le plus large mais, le plus souvent, elles ne dépassent pas 200 km de large. Si sa superficie de 270 530 km2 est proche de celle du Japon ou du Royaume-Uni, sa population attend seulement 3,8 millions d’habitants. Les trois quarts des néo-zélandais vivent sur l’Île du Nord, où l’agglomération d’Auckland abrite plus d’un million de personnes, dont la plus importante communauté polynésienne du monde.

Le détroit de Cook, large de 20 km, sépare de l’Île du Nord de l’Île du sud. Légèrement plus grande que l’Île du Nord, l’Île du Sud couvre une superficie de 150 440 km2. Les Southern Alps, dont 223 sommets dépassent 2300 m d’altitude, courent sur presque toute sa longueur. Une végétation basse prédomine sur le côté oriental de la chaîne montagneuse, peu arrosée, tandis que de magnifiques forêts pluviales s’étendent sur la côte ouest, agrémentée de lacs et de glaciers.

Arrivée du Sol Maria en Nouvelle-Zélande, 13 nov 2008

Le Sol Maria arrive à Opua, Nouvelle-Zélande après une traversée de 6 jours depuis les Fidji. Lucie et Réal fêtent leur arrivée dans un resto au bord de mer évidemment !

Cela marque la fin d’une grande étape de notre tour du monde. Partis de Trinidad il y a un an, le Sol Maria a parcouru plus de 12 000 km ! Sur sa route, il a fait escale à Bonaire, à Curacao, aux San Blas, à Panama, aux Galapagos, aux Marquises, aux Tuamotu, à Huahine, à Bora-Bora, à Raiatea, aux Cook, aux Tonga et à Fidji… Quel merveilleux périple ! Merci la vie !!!